FAQ

Une batterie pleine permet de parcourir environ 50 km à vitesse moyenne, sur un terrain normal et avec une charge utile moyenne. Les expériences de la phase de test avec les premiers vélos électriques en Ouganda ont montré que cette charge est suffisante pour environ 2 jours jusqu’à ce que la batterie ait besoin d’être rechargée.

Les piles défectueuses ou usagées peuvent être retournées aux organisations partenaires locales, qui les recycleront. Le traceur GPS intégré envoie un message lorsque la batterie n’est plus fonctionnelle.

Oui, le moteur peut être remplacé par des moyeux disponibles localement. Le vélo peut alors être utilisé de manière assez légère sans la batterie et les pièces électroniques, ce qui lui assure une longue durée de vie.

Le cadre est conçu de manière à ce que les femmes puissent également se mettre en selle sans problème. La hauteur du cadre est également relativement basse et réglable avec une selle ajustable.

Les 80 à 100 premiers vélos seront expédiés en Afrique dans un conteneur en juin et seront prêts à être utilisés en août.

Les organisations partenaires locales (en Ouganda FABIO, en Namibie EBIKESFORAFRICA/ BEN) se chargent de la sélection des bénéficiaires des E-bikes. Cela se fait généralement en donnant la priorité aux utilisateurs qui ont les besoins les plus urgents. En général, toutes les parties intéressées peuvent demander un EBike à FABIO.

Tous les projets d’AfricanE-Bike sont des coopérations “à vue d’œil” avec les partenaires du Sud. Celles-ci définissent les besoins et fixent les conditions cadres de la coopération. Un protocole d’accord (MoU) est conclu avec tous les partenaires, dans lequel les droits et obligations d’EURIST et de l’ONG sont convenus.

Afin de minimiser les coûts de transport, les vélos électriques sont livrés en conteneurs depuis le site de production en Inde jusqu’en Afrique par bateau. Par conteneur, cela représente environ 100 bicyclettes. Dès que 100 vélos électriques seront financés, ils seront commandés, produits et livrés.

De nombreux pays d’Afrique ont une part élevée d’électricité produite de manière propre, comme l’Ouganda, où le réseau électrique est alimenté presque exclusivement par des centrales hydroélectriques. Les panneaux solaires sont installés dans des régions qui n’ont aucune connexion à une électricité propre.

Non. En fonction de l’emplacement spécifique, une décision est prise sur l’installation et la taille des panneaux solaires à installer. Si, par exemple, des panneaux solaires existent déjà et que leurs capacités ne sont pas encore pleinement utilisées, ils peuvent également être utilisés si nécessaire.

L’e-bike peut être localisé n’importe où par satellite grâce au système de géo-positionnement (GPS). À cet effet, une carte SIM est intégrée au traceur GPS de l’e-bike, qui garantit cette fonction à tout moment via les réseaux des compagnies téléphoniques nationales. Les données relatives aux déplacements obtenues par GPS sont évaluées afin d’optimiser la construction, l’utilisation et la répartition des vélos électriques.

Le traceur GPS permet d’identifier l’emplacement de l’e-bike à tout moment. Une fonction d’alerte permet non seulement d’envoyer un signal immédiat au propriétaire en cas de tentative de vol, mais aussi de démobiliser la fonction batterie afin de suspendre l’utilisation du moteur électrique. La récupération ne peut se faire que via un code. En outre, un signal sonore strident retentit en cas de tentative de vol.

À condition que la sécurité routière et la topographie ne s’y opposent pas, l’e-bike peut être utilisé partout, que ce soit comme vélo de banlieue dans les zones urbaines ou comme vélo de transport dans les zones rurales. Par le biais du lobbying, toutes les ONG partenaires d’AfricanEBike tentent de sensibiliser la politique et la planification des transports à la mise en place d’infrastructures cyclables sûres, en particulier dans les zones urbaines.